Introduite en 1788, en Nouvelle-Galles du Sud, la vigne se répandit eu xixe siècle dans beaucoup de régions du pays, mais le vignoble demeure concentré dans le sud-est et l’extrême sud, des régions ensoleillées mais relativement fraîches.
La viticulture australienne est en 2005, la quatrième exportatrice avec une croissance de 80 % lors des cinq dernières années. Les australiens semblent avoir assimilé mieux que quiconque les règles du marketing. Leurs vins d’exportation, dont la production est à 80 % dans les mains de quatre grandes entreprises vinicoles, sont issus majoritairement de mélanges en provenances des diverses régions de production. La concentration capitalistique dans ce secteur atteint, comme en Californie un niveau inégalé
La Tasmanie, île située le plus au sud de l’Australie, a un climat plus frais et le potentiel pour faire des vins très différents que dans le reste du pays. Dans cette région le vignoble est principalement composé de Pinot noir, Chardonnay etSauvignon blanc, avec quelques petites plantations de Riesling, Pinot gris et Cabernet Sauvignon. Le réchauffement climatique a eu des effets positifs sur la production du vin de Tasmanie, permettant à la plupart des raisins, depuis 2005, d’arriver à une maturité optimale, ce qui permet aux domaines de l’île de produire des vins remarquables.
Son climat frais a fait de la Tasmanie une région privilégiée pour la production de vin mousseux grâce à de nombreux producteurs venus de l’Australie. Même certaines maisons de Champagne comme Moët et Chandon et Louis Roederer utilisent les raisins de Tasmanie pour leurs vins mousseux australiens. La vinification des rieslings de Tasmanie donne des vins qui ont une grande similitude avec les vins de Moselle